Les récents drames survenus aux États-Unis ne font que renforcer l'analyse sur "la réglementation des armes aux États-Unis" (cf dec) : seule la présence d'armes automatiques ou fusils d'assauts est actuellement objet d'un débat. Or une tuerie peut toujours se produire avec une arme de poing : la NRA tente donc de déplacer le débat de la possession des armes vers le profil criminel. Une arme ne serait ni bonne ni mauvaise a-priori, ici on retrouve tout le débat sur la neutralité axiologique des techniques, c'est l'utilisateur qui détermine son usage et non l'outil qui impose malignité ou bonté. Si la circulation des armes empêche un auto-contrôle suffisant alors la loi restreignant tel type d'armes ne permettrait pas à elle seule de résoudre les dangers provenant de déséquilibrés ou de terroristes. L'option d'un contrôle total ne pouvant être posé aux États-Unis il faut donc se résoudre non pas à un semblant de réglementation mais à une augmentation de la puissance publique dans les lieux où les risques sont importants et ou les atteintes sont intolérables. La NRA va financer un programme de contrôle dans les écoles avec la mise en place de gardes armés qui seront à la fois force dissuasive et d'intervention. Il faut probablement s'orienter vers une solution de ce type, tout en sachant que la difficulté résidera certainement dans la protection des lieux ouverts comme les collèges, lycées et universités (cf voir analyse sur la sécurité scolaire et la diminution des budgets alloués à la sécurité aux États-Unis).
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