jeudi 22 novembre 2012

Le sentiment d'insécurité





« Des délits et des peurs, analyse du sentiment d’insécurité » :
                                                                                                                                                           
La détermination d’un sentiment d’insécurité semble être le fait du XXème siècle, cette expression aurait attendue ainsi toute l’histoire des hommes pour apparaître dans sa crudité et son urgence. Désormais les hommes prennent conscience d’un risque consubstantiel à la vie à plusieurs et ce  au cœur même du règne des sociétés les plus policées et assurées.  Mais il faut se souvenir que l’insécurité réelle est le  moteur historique de la vie en commun, l’insécurité est l’aiguillon qui a donné à l’homme l’impulsion civilisatrice. C’est la peur de la mort qui vient freiner la témérité sans conscience et fait entrer dans le calcul et la prudence. C’est d’abord par espoir d’un sort meilleur et conscience de cette possibilité que les hommes décident de suivre des routes communes : la sécurité contre l’instabilité et l’horreur d’un monde où chacun n’est comptable que de lui-même sans reconnaissance d’autrui ni assistance. L’insécurité est donc l’aiguillon qui précipite l’homme dans la société civile. La civilisation s’est constituée à partir d’une intuition, celle que la sécurité ne peut s’obtenir sans les sacrifices d’une liberté absolue et d’un droit illimité sur toute chose. La naissance de la société des hommes ne peut s’obtenir sans la perte de l’indépendance, mais en retour l’homme gagne la société civile : une addition des hommes qui est aussi une multiplication de son pouvoir et de son savoir, une possibilité pour chacun et tous de trouver refuge, protection, sollicitude et compréhension au cœur d’une famille, d’un groupe, d’un clan, d’une société. La sécurité est le premier objectif conscient de la communauté des hommes et le motif même de leur union, cette sécurité pouvant se traduire autrement par la volonté de survivre. Les causes de cette crainte sont connues : l’hostilité du milieu extérieur et la prédation des autres espèces sinon des hommes eux-mêmes si comme le rappelle Hésiode « il n’y a pas de danger plus formidable que l’homme » (Les travaux et les jours).  Ainsi la volonté de se rassembler, de s’unir contre la nature à pour pendant la propre violence interne des hommes ; se libérant des chaînes de l’instinct l’homme va rencontrer celles de l’esclavages, à travers la volonté de puissance et son corolaire l’avidité. Les hommes déposent entre les mains d’un souverain toutes les forces dont ils disposent afin qu’il assure leur sécurité, c’est ce que l’on nomme le droit d’association. Mais les exigences de la vie individuelle vont bientôt faire pression pour l’obtention d’un confort plus grand : les lois ne seront plus seulement sécuritaires elles devront aussi devenir utiles. Le passage à la  république est donc le moment de l’addition de la sécurité à l’utilité, nous passons à partir de ce moment à l’idéal de la sécurité intérieure. Pourtant subsiste le souvenir de l’insécurité des premiers temps, car si l’ordre règne nous n’oublions pas pourtant de fermer nos portes, et jusqu’à peu de glisser l’épée au fourreau. Même au centre des sociétés policées les vieux réflexes subsistent, la « sombre horreur des bois » n’est jamais très loin. L’ancien espace du village étant balayé par la ville et les centres d’attractions qu’elle invente : hypermarché, centre commercial, centre d’affaires... ces espaces nouveaux s’accompagnent de  risques nouveaux, de  délinquances nouvelles. La ville engage un sentiment de désaffiliation, qui est proche de celui d’insécurité. Nos conditions de vie seraient le premier pas vers la sensation d’un danger possible, d’où alors la tentative d’un repli qui est parfois catastrophique. Ainsi les statistiques nous apprennent que les populations âgées sont moins susceptibles de ce faire agresser que les jeunes, mais ce qui n’apparaît pas alors c’est le prix payé pour cette sécurité : les personnes vivent souvent recluses chez elles, limitant au plus les interactions avec un milieu jugé anxiogène et dangereux. C’est donc de la liberté que se paie le prix d’une certaine sécurité. 



Le sentiment d’insécurité

On use souvent de termes sans la mesure de leur portée, ainsi parler d’un sentiment suppose un élément subjectif, non entièrement rationalisable mais fondé dans le corps même de la personne, le sens commun approche ainsi du contenu conceptuel réel : le sentiment est un mixte entre l’esprit et le corps. Le sentiment est à la fois une formation intellectuelle et une installation corporelle. Il participe de la sorte à la fois de l’invisible et du visible : il a pour caractéristique d’être personnel et en même temps partageable, il a la puissance d’une vérité sans l’appareil de démonstrations qui normalement l’accompagne. Il acquiert donc une force pour l’individu qui résiste jusqu’aux explications les plus argumentées contre ce qu’il sent et éprouve comme vrai. Ce serait donc dommageable de méconnaître sa force, surtout lorsque son expression ne s’applique plus à une personne mais à un groupe sinon à une société. Peu importe alors sa réalité ou sa vérité, sa seule existence implique mécaniquement l’existence d’un phénomène qui produira par lui-même des effets. Car le sentiment est sensible et plastique, il s’adapte aux circonstances pour s’éprouver dans sa solidité et sa vérité. Le sentiment d’insécurité est la traduction émotive, sensible, de ce qui apparaît à l’esprit comme un malaise face à une situation. Ce sentiment est tel car il n’est pas immédiatement bordé par le champ objectif de la délinquance ou de la criminalité, il serait en effet ridicule d’éprouver « un sentiment d’insécurité » devant un agresseur armé – je suis actuellement en danger et n’éprouve plus un sentiment diffus mais la certaine du danger. Le sentiment d’insécurité suppose donc que nous ne soyons pas directement agressés mais que nous éprouvions douloureusement la possibilité d’un danger non encore déclaré. En ce sens ce sentiment fonctionne comme un indicateur, la fatigue, la souffrance, la peur sont des messages qui m’alertent sur des états de mon corps ou de mon esprit qui autrement risqueraient de m’échapper. Etre attentif au sentiment d’insécurité c’est certainement prendre des disposions pour se protéger d’avantage. On peut revenir à la formulation de ce malaise et en envisager la postérité à travers une théorie tirée des acquis de la psychologie sociale : la vitre cassée. Philip Zimbardo, psychologue à l’Université de Stanford, produit une expérience pour analyser le comportement des personnes en situation d’évaluation d’une sollicitation de déviance.  Il place dans deux quartiers de New-York, l’un riche et l’autre pas, une voiture dont il a pris soin de briser une vitre de façon à signifier sa situation particulière dans l’espace du quartier. Il s’agit ainsi de voir le comportement des personnes face à un véhicule abandonné, probablement volé. Dans le Bronx la réaction est prompte, en quelques minutes seulement la voiture se voit dépouillée de plusieurs pièces de son équipement, y compris du moteur. Très vite elle est entièrement désossée pour servir de terrain de jeu improvisé pour les enfants. Mais l’étude ne porte pas tant sur ce constat que sur les implications d’une simple vitre cassée qui se  transforme en une licence d’attitudes puis par effet de proximité, ou de contiguïté, à une modification du rapport à la rue, au quartier, pourquoi pas à la ville. L’autre voiture reste en place mais intacte, il faudra quelques huit jours après son positionnement dans Palo Alto la détruire à coups de masse pour que les habitants du quartier s’autorisent à la même licence que ceux du Bronx. Mais à partir de là elle subira le même sort. Cette observation, somme toute assez simple, aura pour destin un retentissement formidable et viendra alimenter pour longtemps le creuset des doctrines policières.  La conséquence en est que lorsqu’une vitre est brisée sans apparemment aucune réaction des pouvoirs publics, de la Mairie… il y a un accord tacite sur le fait qu’il n’y aura pas de sanction car cet acte n’intéresse personne. Ainsi ce tag dans le métro que j’observe chaque jour implique deux choses : le métro n’est pas une zone totalement sécurisée puisque les tagueurs peuvent s’installer en son espace pour l’occuper, la présence du tag et donc des tagueurs n’est pas un fait assez important pour que le personnel de nettoyage soit chargé de l’effacer. Ainsi le doute s’insinue, suis-je en cet espace moi-même en sécurité ? Mon pas se presse, je limite au maximum les interactions avec les autres usagers, engageant par mon attitude une attitude du même type chez d’autres, bien vite l’espace du métro, ou cette station particulière, devient une zone que je tente d’éviter. Cédant ainsi cet espace à une autre occupation des lieux délinquante ou délictueuse – les SDF s’installent, interpellent bruyamment les passants, faisant la manche, buvant. Le sol est préparé pour l’apparition de la délinquance réelle. C’est l’effet boule de neige d’une simple vitre cassée qui renseigne à la fois sur la défaite du tissu social, des infrastructures et des institutions d’un espace. L’abandon du lieu par les pouvoirs de veille engage à moyen terme le départ de la population la plus aisée vers d’autres quartiers – désormais ne résident plus là que ceux qui n’ont pas le choix, où quelques personnes animées par un idéal politique les rapprochant des grandes figures du christianisme. Le point de départ de cette étude étant que tout un chacun est, en situation de sollicitation d’infraction sans sanction, tenté d’agir selon son intérêt propre et non celui de la communauté. Et c’est ici le point d’arrivée de la théorie de la vitre cassée, il faut être attentif dans l’espace urbain à toutes les modifications transgressives de l’espace, il faut immédiatement intervenir, sanctionner aussi, afin de montrer une présence constante des instances de contrôles, qu’elles soient informelles avec les habitants ou formelles avec les associations de quartier et de terrain,  enfin institutionnelles avec les services de la ville et ceux de la police. Lorsque les mécanismes de corrections s’effacent alors c’est « l’ambiance » du quartier qui change, les rapports se délitent, le risque potentiel de l’agression devient l’élément central du comportement. Des études montrent ainsi que les ¾ des adultes dans une ville comme Portland (Orégon) préfèrent traverser la rue lorsqu’il voit un groupe de jeunes stationnant sur le trottoir – il ne s’agit pourtant pas d’un délit ni d’une agression. Nous entrons ici dans la rubrique des « incivilités », donc de ce qui ne mérite pas l’appellation de délit ou d’infraction sanctionnables mais qui pourtant est en première ligne de la définition du sentiment d’insécurité. Nous invitant par là-même à remettre à l’endroit le traditionnel rapport entre le sentiment d’insécurité et l’insécurité réelle : tout d’abord il faut poser que tout sentiment d’insécurité est fondé sur une menace. Cette menace n’est pas construite sur une délinquance criminelle mais sur tous ces riens de civilités sur lesquelles s’établissent les rapports humains – la politesse, le respect, la propreté… or ces éléments sont en premier défaits par l’incivilité. On peut dire que le sentiment d’insécurité est la porte ouverte à la délinquance, elle lui sert d’accélérateur, à partir de sa perception la délinquance ne tarde pas à faire son apparition : c’est graduellement qu’il y a passage de l’un à l’autre. Ainsi le sentiment d’insécurité est une propédeutique à la délinquance, elle est sa voie d’entrée, le premier maillon, qui conduit à la déliquescence du lien social. 




Le modèle américain

On peut à partir de ce constat décider d’une orientation différente des forces de police. D’ordinaire on pense une police réactive, c’est-à-dire intervenant rapidement sur le lieu d’un délit. C’est précisément cette vitesse qui est pour nous le gage d’une police efficace. Mais si l’on parvient à s’écarter de ce modèle on peut rencontrer un tout autre usage de celle-ci : une police préventive ou encore dissuasive. Nous rencontrons alors la théorie de la « tolérance zéro » qui est le fruit de la « vitre cassée ».  Son application la plus spectaculaire est produite au sein de la NYPD (New-York Police Département). Ce modèle de gouvernance policière est bien éloigné de ce que recouvre pour nous cette dénomination. En premier lieu le NYPD  travaille d’abord la dissuasion, il s’agit d’investir suffisamment le territoire de la ville pour éviter toutes les conduites d’incivilités – intervenant ainsi en aval de la criminalité les policiers coupent l’herbe sous le pied des délinquants potentiels.  La visibilité des forces de l’ordre devient un atout dans cette lutte, privilégier les patrouilles pédestres, à rollers, à vélos, à cheval, est une des innovations de ce programme, être attentif aux rumeurs de la ville, à ces humeurs, aux citoyens, aux commerçants. Ce que nous nommons la police de proximité n’est rien d’autre que le produit de la tolérance zéro. L’une accompagne l’autre. Le travail de renseignement est lui aussi fondamental pour mener à terme cette mission. Premièrement car il permet une connaissance des délinquants qui est déjà par elle-même une forme dissuasive, la promesse de la sanction suivant l’acte délictueux, et aussi car la cartographie précise de la délinquance et de ses territoires permet une affectation intelligente des moyens et des hommes. Et pour cela il fallait imaginer un outil capable de représenter l’état exact de la délinquance dans la ville, tâter en permanence son pouls pour être présent avant même le déclenchement du drame. Le Compstat  (Computerized Analysis of Crime Stratégies) est cet outil statistique qui permet tout à la fois de disposer d’une cartographie précise de la délinquance et d’un classement des commissariats dans leur lutte contre la criminalité. 



 Et c’est justement le succès des stratégies policières outre atlantique qui conduit la France à y chercher des solutions, et ce alors même que notre taux de criminalité demeure, en ce qui concerne les crimes, très en deçà des chiffres américains. Mais pour les autres délits nous avons rattrapé puis dépassé les Etats-Unis.  Les atteintes aux personnes avec violence étaient de 198 155 en 1996, pour passer à 254 514 en 2000 et atteindre en 2006 le chiffre de 354 836 faits constatés.  En février 2007 on dénombre 434 574 faits de cette espèce, soit près du double en l’espace de neuf années – alors que la délinquance chutait d’autant aux Etats-Unis.

Conclusion :

On parle d’un effet de bascule, la baisse de la criminalité dans un secteur peut engager mécaniquement son augmentation en un autre lieu. Il faut vérifier d’autre part que les méthodes dissuasives ne rentrent pas en contradiction avec la déontologie policière qui est celle même de la démocratie qui l’abrite. Il ne s’agit certainement pas d’importer sans adaptation les techniques américaines mais de ne pas s’interdire d’y regarder avec intérêt.

samedi 17 novembre 2012

La politique sécuritaire au Québec




 La police québécoise a pour particularité son action de prévention, la mise en place d’une police communautaire, équivalent pour nous de la police de proximité porte aujourd’hui ses fruits. Le réingenering  en police de proximité a profondément modifié les habitudes policières. Le lien avec les services sociaux et ses travailleurs est devenu un automatisme, le SPVM (service de police de la ville de Montréal) a choisi plutôt qu’une police réactive une police préventive.
Une baisse de 40% de la délinquance est notée sur 15 ans, le crime de sang y est 10 fois moins présent que dans une ville comme Philadelphie aux Etats-Unis à population égale. Ces derniers temps le SPVM est passé pour une police assez répressive dans son versant antiémeute, les manifestations étudiantes ont terni cette image préventive de la police. 

 Cette baisse de la délinquance doit être ramenée aussi à la politique carcérale québécoise, il s’agit de faire baisser la récidive par des conditions d’incarcération qui favorisent la réinsertion par le maintien des liens familiaux et la possibilité de vivre au cœur de la prison une vie « normale » avec  des appartements ou des maisons surveillés où le détenu peut vivre avec sa famille pendant quelques jours, le maintien d’une vie privée est possible et la sexualité ne se transforme pas en une seconde peine par sa privation. Les statistiques de récidive sont au plus bas pour les longues peines avec un taux de seulement 25 % alors qu’il est actuellement de 50% en Europe. C’est non seulement l’accompagnement du détenu mais ses conditions d’incarcération qui sont modifiées : la bonne conduite est nécessaire pour obtenir l’autorisation de visite qui a pour fréquence 3 jours tous les 2 mois.  Le principal motif de récidive est la désaffiliation sociale et familiale du détenu, dans le cadre québécois celui-ci est éliminé par la persistance du lien familial ou d’amitié.  Il y a ici un « emprisonnement de proximité » qui est l’équivalent d’un maillage protecteur et la possibilité d’une réinsertion avec des travailleurs sociaux qui bordent la sortie du détenu. Les conditions de travail des surveillants en sont dès lors transformées, la responsabilisation des détenus permet de pacifier les rapports, de même la conservation d’une sexualité « normale » c’est-à-dire soustraite à la frustration. Les tensions entre les détenus sont généralement le résultat de cette privation de sexualité, le terrain de l’affrontement verbal et physique étant le palliatif à cette misère sexuelle du prisonnier. Rousseau écrivait « il n’y a pas de plus beau lieu, liberté, pour écrire ton nom que le fronton des prisons et le fer des condamnés », ici c’est la dimension curative, pédagogique de la prison qui est mise en avant. Le gouvernement québécois préférant investir dans les prisons plutôt que dans les dommages liés à la récidive.


vendredi 16 novembre 2012

Campagne d'affichage pro-armes aux Etats-Unis






Voici une campagne d'affichage qui vise à la défense du port d'armes pour les citoyens américains dans le respect du second amendement de la constitution. Le cadre de cette campagne est large et vise les femmes, elles doivent pouvoir assurer seules leur défense et protéger leur foyer. L'intelligence de cette campagne étant d'échapper aux stéréotypes qui circulent sur les détenteurs d'armes : on découvre ici la défense des minorités, des femmes, des handicapés ou des malades, des enfants, des personnes fragiles... L'argument de la protection de la famille et de la protection individuelle est le plus évoqué, il repose sur l'idée que  la meilleure protection contre un criminel est une arme capable de le mettre en fuite ou de le neutraliser.








 L'attaque contre les lois jugées criminogènes sont présentes sous la forme d'une dénonciation : ceux qui assurent leur sécurité sont punis plus sévèrement que les criminels.                                                




Les États-Unis possèdent  un taux d'homicides important, il faut cependant pondérer ce fait par des écarts importants entre les différents États américains. Ainsi les États du Sud sont souvent beaucoup plus violents que ceux de la côté Ouest où encore des grandes villes de l'Est. Les États de Floride, Texas, Louisiane... connaissent 10 fois plus de meurtres que les États du Nord. L'accès aux armes n'est pas le facteur clé de cette violence. La place de la légitime défense (self défense) est souvent incriminée, la légitime défense est pour la moitié morts évoquée comme cause du décès. La délégation n'étant pas produite vers les autorités de l’État il y a une multiplicité de raisons comprises par la justice qui permettent de tuer sans poursuites pénales : on trouve par exemple au Texas la possibilité de tuer un homme poursuivi par la police, sur injonction d'un policier, pour empêcher un autre meurtre, pour défendre son bien, pour défendre sa vie, pour éviter une émeute, dans certains cas d'adultère, pour défendre sa vie même si la fuite était possible.Cette campagne vise le renforcement de la légalisation de la détention d'armes ainsi que de son port.
 


       



   L'armement des minorités est un argument important dans l'idée d'une égalité de tous les citoyens. Pour qu'il ne puisse y avoir des populations cibles il faut qu'elles puissent se défendre.

Et celle qui ne peut se défendre doit pouvoir compter sur une arme.
                                                                                                                     le féminisme et la parité













Les enfants doivent savoir se servir d'une arme car ils ne peuvent attendre de l'aide lorsqu'ils sont seuls à la maison



Entraîner quelqu'un au tir c'est lui permettre de se défendre et d'assurer sa sécurité








Les armes ne peuvent seulement être entre les mains des criminels





               La protection des plus fragiles


Solution qui peut sembler étonnante, armer les passagers contre les terroristes - le tir par une arme de poing dans un avion pressurisé risque de détruire l'appareil. certaines compagnies utilisent des agents de sécurité armés dans les avions, cela suppose un matériel spécifique et un entrainement conséquent.




Après l'ouragan à la Nouvelle-Orléans les armes ont été le moyen de défendre les biens et de sauver des vies





protéger la vie


refuser l'oppression






apprendre à se servir des armes


protection des minorités




la peur de l'agression et sa prévention







La police ne peut avoir seule le monopole des armes


















La philosophie de l'arme aux États-Unis dépasse largement le cadre étriqué du fanatisme politique ou des seuls conservateurs radicaux, on trouve une défense de l'égalité, de la parité, de la volonté, de la responsabilité, de la protection des plus fragiles... Le cadre de la protection individuelle n'est pas réservé aux hommes mais ici à l'ensemble de la population, les États-Unis refusent la délégation de la défense du territoire au seul État et à ses employé(e)s. Chacun doit assurer sa protection car au fond c'est la défense même de l'Amérique qu'il faut assumer. C'est bien la question de la délégation de souveraineté qui finalement est le fond du second amendement, elle n'est que partielle aux États-Unis alors qu'elle est totale en France.