samedi 22 décembre 2012

La létalité réduite / compréhension / 2




Les instruments d'une sécurité passive




L'équipement porté en intervention par les policiers pèse 20 kg et fait craindre une recrudescence de troubles musculosquelettiques. Cette protection passive des personnels de police intégrant :
bouclier "balistique souple" qui se plie et se replie comme une valise plate, non utilisé il se porte sur le dos
lunettes transparentes prévues pour être portées sous le casque pare-balles en Kevlar, en plus de la visière,
lampe éblouissante et lanceur 40.



dotation police belge



FN 303 - Hestal





lanceur 40 / police

lanceur de balles de défense de 40 mm de diamètre destiné à remplacer le flash-ball, muni d’un système de visée permettant un tir précis jusqu’à 40 mètres.





Les véhicules de patrouille ne se trouvent plus adaptés à la mission confiée : les jets de projectiles divers, de parpaings depuis des étages élevés conduisent les policiers vers des véhicules blindés mettant à l’abri les fonctionnaires de police. La défense passive des personnels doit évoluer vers une prise ne compte des terrains d’activités des policiers et des risques qu’ils encourent. L’objection à l’emploi de ces véhicules est le « syndrome de Belfast », on se souvient des véhicules blindés de l’armée évoluant dans une ville en sang. Aussi la demande se porte vers des véhicules sécurisés, des « allroads » blindés permettant de résister à des impacts importants et capables de circuler malgré des obstacles présents sur la chaussée.






 Véhicule de patrouille blindé / Etats-Unis








Version française / anti-émeute





 La létalité réduite ne suppose pas l'absence de tout danger létal mais la tentative pour restreindre les accidents lors d'une intervention de police. L'usage de cet armement répond à une codification précise et à un usage adapté et restreint pour chaque situation spécifique. Il est a noté que cet armement place dans le même registre des éléments très différents qui n'engagent pas le même potentiel neutralisateur ni dangerosité. C'est souvent l'usage inapproprié qui est à la source d'accidents : cependant le feu de l'action interdit une réflexion poussée sur la condition physique de l'individu dangereux. L'interdit d'usage dans le cas de prise d'alcool ou de stupéfiants se heurte souvent à l'impossibilité d'une vérification. Seule la répétition des gestes techniques permettant de se prémunir contre un usage non conforme : par exemple viser la tête avec un lanceur 40 équivaut à des lésions graves, tirer plusieurs fois sur la même personne avec un taser entraîne un risque d'arrêt cardiaque...   C'est donc souvent la préparation des agents qui est en cause dans l'usage inadéquat. Par ailleurs certaines armes non létales ne sont pas en usage dans les forces classiques de police : la matraque télescopique / d'un emploi très efficace / n'est pas reconnue dans la dotation des policiers et ne peut donc remplacer le tonfa / qui suppose une formation et donc une habilitation à son port /, la matraque télescopique étant d'un port caché ou discret ne peut engager un cadre dissuasif suffisant, on considère donc qu'elle suppose une intention violente même dans le cas normé d'une défense de l'intégrité physique du policier, de celle d'autrui ou de la défense des biens. L'apparition de mosquitos est aussi controversée,  il s'agit de dissuader les regroupements de jeunes dans des lieux publics par la diffusion de sons audibles seulement par l'oreille des moins de 20 ans. 




                   Vidéo de présentation complète du taser X26 et de la balle taser avec un fusil cal.30










Zones d'intérêts d'usage



Technologies de la létalité réduites








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