vendredi 12 juillet 2013

Imprimante 3D : l'arme de demain


Imprimante 3D :



La technologie de l'impression en trois dimensions (3D), qui permet de produire des objets à l'unité, se démocratise à toute vitesse jusque dans les foyers, du fait de la forte chute des prix des machines. Ce mode de fabrication soulève aussi des questions de sécurité et de propriété intellectuelle.
Certains modèles ont désormais la taille d'une machine à expresso et sont vendus au prix d'un PC haut de gamme. Cette technologie est ancienne de près de 30 ans mais permet aujourd'hui de réaliser la plupart des objets directement à partir d'une imprimante 3D qui bouleverse l'univers de l'industrie mais aussi celui de la sécurité et des législations.



C'est avec une de ces machines qu'un jeune homme a fabriqué un pistolet automatique qui tira plusieurs balles avant de se briser. Chacun chez soi pourrait donc réaliser une arme à feu, modifiant profondément le contrôle des armes et bien sûr la lutte contre la délinquance. 
L'application militaire est pour sa part importante, des imprimantes 3D permettront d'apporter sur les lieux des conflits tout l'armement nécessaire à partir d'une matière première très peu chère et courante.



dimanche 7 juillet 2013

la collecte d'informations par les services de renseignements







Beaucoup de voix s'élèvent aujourd'hui contre les pratiques des services de renseignements, d'abord des Etats-Unis avec la NSA puis de la France qui stockerait les données des particuliers avant de les transmettre sur demande aux divers services de police. 

Les Etats-Unis disposent d'une hégémonie du renseignement satellitaire, ils peuvent scruter en permanence l'état de nos déplacements militaires et de nos forces, seule l'Angleterre s'est dotée d'un système concurrentiel qui demeure largement tributaire du bon vouloir américain. La possibilité conféré par le système Echelon est sans équivalent : ce sont des milliards de données qui sont ainsi traitées, mais l'analyse demeure le nerf du renseignement : les méta-données sont triées par les ordinateurs avec des occurences de mots-clés, demeure derrière la traduction (complexe dans le cas des langues orientales pour les américains) et le travail de sélection puis de renseignement classique avec suivi humain. Seuls des personnes nommément repérés feront l'objet d'un tel travail qui nécessite moyens humain et financier. Nous sommes loin du "big brother" décrit dans certains éditoriaux, la défense de la liberté est une cause honorable mais le déploiement d'un bouclier numérique est aujourd'hui fondamental. C'est son usage qui peut poser question. Dans le cas français il ne peut s'agir que d'une demande individualisée qui est constituée à partir de présomptions solides des services. C'est bien l'organisation des services de renseignements et le contrôle possible des usages de l'information qui méritent d'être pointées du doigt et faire l'objet d'un audit. Le rattachement par exemple de la DCRI au service direct du Ministre produit une coupure supplémentaire avec les services classiques de la police nationale et sa direction hiérarchique, c'est plus cela qu'il faut interroger qu'un stockage qui par ailleurs émeut peu la population française qui y voit l'intérêt général et la préservation de la sécurité plus qu'une violation individuelle des droits de l'individu.